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Un texte d’approfondissement sur un sujet du cours.
Le sujet doit être proposé le 23-10-19 et doit inclure:
Le texte final doit être soumis le 11-12-19
Ces deux documents doivent être produits en markdown et transformés ensuite en HTML et éventuellement en pdf
Comment faire? Lisez le tutoriel ici
Cette évolution a été maintes fois décrite, elle fait la gloire des grandes civilisations et à juste titre puisque c’est elle qui a mis entre leurs mains l’instrument de leur ascension.
Derrière l’assemblage symbolique des figures a forcément existé un contexte oral avec lequel l’assemblage symbolique était coordonné et dont il reproduit spatialement les valeurs
le système qui assure à la société la conservation permanente des produits de la pensée individuelle et collective
DONC
DONC
est-elle encore humaine?
Mais peut-on encore parler de qualités primaires?
(MEILLASSOUX, Quentin, Après la finitude: essai sur la nécessité de la contingence, Paris, Seuil, 2012.)
DOGMATISME
Il est possible de soutenir la thèse suivant laquelle […] la corrélation est par elle-même éternelle. Dans ce dernier cas, celui de l’hypostase de la corrélation, nous n’avons plus affaire à un corrélationisme au sens strict, mais à une métaphysique qui éternisera l’Ego ou l’Esprit pour en faire le vis-à-vis pérenne de la donation de l’étant. […] Mais le corrélationisme n’est pas une métaphysique […]. Dire que nous ne pouvons nous extraire de l’horizon corrélationnel, ce n’est pas affirmer que la corrélation pourrait exister par soi, indépendamment de son incarnation en des individus. Nous ne connaissons pas de corrélation qui soit donnée ailleurs qu’en des humains, et nous ne pouvons pas sortir de nous-mêmes pour découvrir s’il est possible qu’une telle désincarnation du corrélat soit vraie. Le Témoin ancestral est donc une hypothèse illégitime du point de vue d’un corrélationisme strict.
Pour ce qui en est de la superstition des logiciens, je veux souligner encore, sans me laisser décourager, un petit fait que ces esprits superstitieux n’avouent qu’à contre-cœur. C’est, à savoir, qu’une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas lorsque c’est moi qui veux ; de sorte que c’est une altération des faits de prétendre que le sujet moi est la condition de l’attribut « je pense ». Quelque chose pense, mais croire que ce quelque chose est l’antique et fameux moi, c’est une pure supposition, une affirmation peut-être, mais ce n’est certainement pas une « certitude immédiate ». En fin de compte, c’est déjà trop s’avancer que de dire « quelque chose pense », car voilà déjà l’interprétation d’un phénomène au lieu du phénomène lui-même. NIETZSCHE, Friedrich, Par_delà_le_bien_et_le_mal. Prélude d’une philosophie de l’avenir, Paris, Mercure de France. Chapitre 1, 17
My posthumanist account calls into question the givenness of the differential categories of human and nonhuman, examining the practices through which these differential boundaries are stabilized and destabilized. Barad, Karen. 2007. Meeting the Universe Halfway: Quantum Physics and the Entanglement of Matter and Meaning. Second Printing edition. Durham: Duke University Press Books.
posthumanism in my sense isn’t posthuman at all — in the sense of being “after” our embodiment has been transcended — but is only posthumanist, in the sense that it opposes the fantasies of disembodiment and autonomy, inherited from humanism itself Wolfe, Cary. 2010. What is posthumanism? Posthumanities series, v. 8. Minneapolis: University of Minnesota Press.
Christin, Anne-Marie. « Les origines de l’écriture: Image, signe, trace ». Le Débat 106, nᵒ 4 (1999): 28. https://doi.org/10.3917/deba.106.0028.
et solution du problème des ancestraux
Il n’y a pas de distinction possible entre les qualités primaires et les qualités secondaires, mais cela parce que l’Être est toujours déjà médié. Cela signifie que toutes les qualités sont primaires, même celles qui, selon Locke, étaient secondaires. La médiation de l’Être est l’Être lui-même.
Le texte est une écriture organisée, ou mieux une série de relations tissées entre des éléments scripturaux indépendants
[L]a question de l’inscription posée dans le contexte numérique conduit à différencier plusieurs couches d’écriture (Cotte, 2011). D’abord, du point de vue du codage binaire propre du texte : on considère alors la couche de programmation (ou paquets de données numériques) qui stabilisent les différentes formes d’affichage du texte en tant que forme lisible, c’est le « niveau profond ». Ensuite, du point de vue de sa production/édition, le texte est supporté par un architexte logiciel qui le place dans un lieu déjà inscrit et sémiotique, un « niveau de surface ». Enfin, le troisième niveau est celui du texte, que Sylvie Leleu-Merviel désigne comme « niveau abstrait », ou plus précisément, comme une représentation abstraite du document (Leleu-Merviel, 2004). (Bonaccorsi 2012, 28)
Un agencement qui structure des relations
Un ensemble de relations entre des objets
Jeffrey Schnapp
Manuel Zacklad
Richard Saul Wurman
Une fusion progressive
My posthumanist account calls into question the givenness of the differential categories of human and nonhuman, examining the practices through which these differential boundaries are stabilized and destabilized. Barad, Karen. 2007. Meeting the Universe Halfway: Quantum Physics and the Entanglement of Matter and Meaning. Second Printing edition. Durham: Duke University Press Books.
posthumanism in my sense isn’t posthuman at all — in the sense of being “after” our embodiment has been transcended — but is only posthumanist, in the sense that it opposes the fantasies of disembodiment and autonomy, inherited from humanism itself Wolfe, Cary. 2010. What is posthumanism? Posthumanities series, v. 8. Minneapolis: University of Minnesota Press.
l’éditorialisation désigne l’ensemble des appareils techniques (le réseau, les serveurs, les plateformes, les CMS, les algorithmes des moteurs de recherche), des structures (l’hypertexte, le multimédia, les métadonnées) et des pratiques (l’annotation, les commentaires, les recommandations via les réseaux sociaux) permettant de produire et d’organiser un contenu sur le web. Vitali-Rosati, Marcello. “Digital Architectures: The Web, Editorialization and Metaontology.” Azimuth. Philosophical Coordinates in Modern and Contemporary Age 4, no. 7 (2016): 95–111.
Et si les “contenus” et les “objets” étaient la même chose?
une fonction d’agencement des relations entre des objets sur le web
L’éditorialisation désigne l’ensemble des dynamiques qui produisent et structurent l’espace numérique. Ces dynamiques sont les interactions des actions individuelles et collectives avec un environnement numérique particulier. Vitali-Rosati, Marcello. Qu’est-ce que l’éditorialisation?, Sens public 2016
Risque d’essentialisation!
L’éditorialisation est l’ensemble des dynamiques qui constituent l’espace numérique et qui permettent à partir de cette constitution l’émergence du sens. Ces dynamiques sont le résultat de forces et d’actions différentes qui déterminent après-coup l’apparition et l’identification d’objets particuliers (personnes, communautés, algorithmes, plateformes. . . ).
den Kaiser – diese Weltseele – sah ich durch die Stadt zum Rekognoszieren hinausreiten; – es ist in der Tat eine wunderbare Empfindung, ein solches Individuum zu sehen, das hier auf einen Punkt konzentriert, auf einem Pferde sitzend, über die Welt übergreift und sie beherrscht.
J’ai vu l’empereur - cette âme du monde - traverser la ville pour se faire connaître. C’est en effet une sensation merveilleuse de voir un tel individu concentré ici, en un point précis, assis sur un cheval, qui se propage dans le monde entier et le contrôle.
L’énonciateur est un ensemble hétérogène de dispositifs techniques – annotations, textes, liens, algorithmes de recherche, outils d’écriture, outils bibliographiques – qui font peut-être émerger des noms comme des après-coups.
ce n’est pas François Bon – en tant qu’être humain – qui écrit, c’est l’écriture qui produit François Bon. Ou alors : François Bon est le nom qu’on peut donner à cette émergence scripturale qui non seulement dépasse, mais surtout précède l’être humain François Bon.
C’est désormais l’individu qui est collectif, l’auteur qui se diffracte en de multiples micro-identités sur divers supports et plateformes, selon des périodicités elles aussi plurielles : une activité quotidienne de veille sur Twitter peut coexister avec une mise à jour quotidienne d’un blog et hebdomadaire d’un site, par exemple.(Gilles Bonnet)
Cependant, la révélation que l’auteur habitait depuis de nombreuses années dans son site Internet provoque un certain émoi et beaucoup de sensation et d’interrogation dans le monde numérique et ce qui pouvait encore survivre alors du monde littéraire.