La Free Software Foundation et les 4 libertés:
la liberté de faire fonctionner le programme comme vous voulez, pour n’importe quel usage (liberté 0) ;
la liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de le modifier pour qu’il effectue vos tâches informatiques comme vous le souhaitez (liberté 1) ; l’accès au code source est une condition nécessaire ;
la liberté de redistribuer des copies, donc d’aider les autres (liberté 2) ;
la liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions modifiées (liberté 3) ; en faisant cela, vous donnez à toute la communauté une possibilité de profiter de vos changements ; l’accès au code source est une condition nécessaire.
les appellations “high-tech” et “low-tech” ont toujours été insuffisantes. Si nous souhaitons jouer le jeu d’un régime binaire nous pourrions dire que la “high-tech” signifierait “high-technology & low-technics” et que “low-tech” correspondrait à “low-technology & high-technics”. La “high-technology & low-technics” se référerait à un ensemble social et technique où sont déployés massivement des objets et dispositifs qui ne montrent pas leur fonctionnement mais produisent des opérations phénoménales de transformation du milieu (le “high-technology”). Le pendant de cet ensemble est l’accumulation des savoirs techniques à un nombre très restreint d’individus et l’appauvrissement technique d’une grande partie de la population qui ne développe plus de culture de la réparation, du bricolage, de l’entretien (le “low-technics”). À l’inverse, la “low-technology & high-technics” est un ensemble social et technique où des objets et dispositifs de pointe sont utilisés avec parcimonie et où la production technologique s’inscrit dans une logique de soutenabilité du milieu (le “low-technology). De l’autre côté, les objets et dispositifs ainsi conçus favorisent le développement d’une culture technique forte partagée dans le groupe social (le “high-technics”). Roussilhe
merci Antoine Fauchié!